Je suis en pleine découverte du
domaine de la science-fiction, donc ce n’est pas (encore ?) ici que
vous découvrirai tout ce qu’il y a à découvrir, ce qui n’est pas vraiment
le but finalement puisque je ne fais pas d’inventaire de classiques, mais
de ce que j’ai le plus aimé, et ce qui m’a le plus influencé. N’ayez donc
pas peur si cette page reste presque entièrement blanche, ou devrais-je
dire noire.
Pour vous aider dans votre
impétueuse navigation, je redonne le menu :
ð Lovecraft
ð Littérature (deuxième
page)
ð Mythologie
ð Poésie
Science-fiction
On aurait très bien pu classer
Lovecraft dans le domaine de la science-fiction, mais j’ai préféré parler
de lui sur une autre page. Cette page-ci sera en quelque sorte la suite de celle-là. Vous comprendrez
sans doute pourquoi j’ai séparé un écrivain comme Lovecraft du reste du
monde de la science-fiction !
Le monde vert,
Brian Aldiss (Ed. Folio SF)
Une œuvre phare de la
sience-fiction écrite en 1962 par Brian Aldiss. Le titre et l’image m’ont tout
de suite attiré parce que j’adore le monde végétal. Reposant, lent,
tranquille, silencieux, c’est comme cela que l’on se l’imagine et que je
l’idéalise.
Alors dans ce bouquin, des plantes,
on en a jusqu’à plus soif. Sauf que la tranquillité, la douceur et leurs
parfums de calme et de volupté, mieux vaut les chercher ailleurs.
La trame se déroule dans un âge où
le soleil grossit et où la chaleur est devenue intenable. Ainsi, la plupart
des espèces animales ont disparu, si ce n’est l’être humain, relégué au
rang de bon dernier dans la chaîne alimentaire, et quelques insectes
sociaux beaucoup plus alléchants que dans la réalité. Le règne végétal,
lui, règne en maître et a réussi à s’adapter de façon à avoir colonisé la
totalité du monde habitable. Mais à cette époque, les végétaux agissent
comme des animaux, qui ont la capacité en plus, n’ayant pas ou pas vraiment
de système nerveux, de ne pas ressentir la douleur. Pour ajouter à leur
importance, elles sont énormes, tant en hauteur qu’en largeur, et se déplacent rapidement.
Une œuvre qui remet cette peste
d’humanité bien à sa place, et je vous assure que vous ne verrez plus
jamais votre petite tulipe asséchée sur votre balcon de la même manière.
Une véritable œuvre !
Des fleurs
pour Algernon, Daniel Keyes (Ed. J’ai lu)
Plus
rien à voir avec du Lovecraft ou avec Le
monde vert car cette histoire se déroule dans le cadre banal du
quotidien.
C’est l’histoire de Charlie, un
handicapé mental qui devient, après une opération chirurgicale, un surdoué
dont le QI monte à une vitesse effrénée. Mais il y a bien sûr une
complication avec ce traitement miracle...
L’histoire est racontée sous forme
de journal intime, dont le début est écrit comme l’aurait écrit un
handicapé mental. L’on sent l’évolution de l’intelligence de Charlie
grandir au fur et à mesure que s’allongent ses textes, et que s’effacent
ses fautes de langage, de syntaxe et d’orthographe.
Farenheit 451, Ray Bradburry (Ed. Folio SF)
451
° Farenheit est la température à laquelle se consume le papier ; c’est
du moins ce qui est écrit en guise d’introduction à l’histoire. Le papier
est celui du livre car, dans ce monde mi années 1950 mi futuriste du
parrain de la Science-fiction Bradburry, les livres sont bannis d’une
société en apparence stable. Parmi ces hommes à l’esprit aseptisé, Guy
Montag, dont le métier est de brûler des bibliothèques, se questionne sur
sa place dans ce monde bizarre. Et là tout bascule.
Bradburry est connu pour ses Chroniques Martiennes et aussi pour
les contes de L‘Homme Illustré,
mais j’ai trouvé que Farenheit
dépasse de très loin ces deux autres bouquins, qui restent très bon, vous
vous en doutiez… Une réflexion sur le patrimoine que nous transmet la
littérature, mais aussi sur d’autres problèmes d’ordre personnels ou bien
pas. Peut-être une lecture une lecture attentive vaut-elle mieux que mes
blablas.
Dune, Frank
Herbert (Ed. Pocket Science-Fiction)
Je
pense ne rien faire découvrir à personne en parlant de Dune, pilier de la
science-fiction. Donc inutile de raconter les aventures extraordinaires de
Paul-Muad’Dib, que je suis en train de découvrir. J’ai encore du temps
avant de clore le chapitre Dune, puisque
les chroniques du monde de Frank Herbert s’étalent sur sept livres, plus les
récits d’époques antérieures.
Ceux qui n’ont pas lu les livres ont peut-être
vu le film de David Lynch, qui n’est pas mal (pour l’époque) mais qui, d’après
moi, ne restitue l’histoire qu’imparfaitement.
Retour à la page d’accueil
|